De l’écriture « D’un trait de plumes »…

 

Paris le 18 octobre 2024

Cher lecteur,

Nous y sommes. Je me suis enfin lancée. J’écris depuis des années mais je n’avais pas ressenti le besoin d’être lu. Pourquoi maintenant ? C’est une bonne question. En fait, je me rends compte que j’ai le besoin de faire entendre les voix des personnages de mes nouvelles. Mon livre « D’un trait de plumes » (dont je n’ai pas encore la date de publication) repose sur de petites scénettes de la vie quotidienne durant la pandémie. J’ai traversé cette pandémie en observatrice. J’ai senti de manière extrêmement aigue les modifications de pensée de notre société. J’ai trouvé intéressant de comprendre comment le virus pouvait être le catalyseur, l’accélérateur de changements profonds. Ce n’est pas un thème que j’ai choisi. J’ai eu l’impression que c’est lui qui m’a choisi. Les positions des uns et des autres étaient tranchées (sur le confinement, la vaccination par exemple…). Cela m’a interpellé. J’ai donc imaginé des personnages qui auraient pu être vous et moi dans des situations qui pourraient sembler banales mais qui sortent de l’ordinaire à cause du contexte (une visite chez le médecin, l’achat de quelques fleurs, le télétravail…). La peur de la mort a déchainé les passions. J’ai poussé le curseur assez loin somme toute dans certaines de mes nouvelles. J’ai imaginé par exemple qu’une loi permettait aux commerçants d’avantager les personnes vaccinées grâce à des promotions. Cela s’apparente à de la discrimination. Je voulais pousser ce curseur en me disant et si nous nous trouvions dans une telle situation comment allions-nous réagir ?

Ce livre, m’a servi d’exutoire en quelque sorte. Il fallait que je me débarrasse peut-être de ma peur de l’inconnu face à une situation assez inédite. Quoi de plus phénoménal que l’imagination !

J’ai hâte que mes textes soient lus. Pourtant, je n’étais pas pressée. Cela fait quelques années que j’écris. J’ai peut-être muri et je me sens prête.

J’ai trouvé un petit éditeur. J’ai longtemps hésité entre l’autopublication et la publication par un éditeur. J’ai tenté l’expérience. A la date où j’écris ce texte, le manuscrit est corrigé. Je vais maintenant me focaliser sur la couverture. J’ai fait une proposition à mon éditeur. Je verrai bien si elle est acceptée. J’ai pris énormément de plaisir à concevoir cette couverture. Je voulais qu’elle soit le reflet de mon livre. Elle est simple et directe à la fois. Je veux que le lecteur se projette rien qu’en regardant la couverture. Tu me diras, cher lecteur, si j’ai pu atteindre mon objectif (si bien entendu, ma couverture est choisie). En tous les cas, je te tiens au courant !

Amicalement

Félix d’Arulines

 

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