Cher lecteur,
J’espère que tu vas bien.
Je souhaite partager avec toi quelques réflexions sur le processus de relecture. J’ai envoyé mon manuscrit à trois maisons d’édition. Ce n’était pas de grandes maisons d’éditions connues. Comme je l’ai partagé, j’ai longtemps hésité à éditer ce livre moi-même. Cependant, je pense que l’édition est un métier. Pour la publication d’un premier ouvrage, j’ai voulu me faire aider par un professionnel. Par curiosité, car je me rends compte que j’ai envie d’être lu, j’ai également fait relire les premières pages de mon manuscrit à une personne du monde de l’édition.
J’ai dû faire face à la critique.
Je me suis rendu compte que la critique n’est pas simple pour un auteur. En fait, j’ai considéré à tort que mon livre était mien. En fait, mon livre appartient finalement à mes lecteurs. Ils sont libres d’interpréter mes histoires. Ils peuvent même y apporter un sens auquel je n’avais pas pensé. Mais le processus de don que cela implique est douloureux. En tous les cas, c’est comme cela que je l’ai vécu. Les critiques de cette lecture furent constructives mais elles le furent après quelques jours. J’ai du prendre du recul pour m’approprier les messages que me renvoyait l’autre. Des messages qui m’ont heurté de prime abord mais qui ont par la suite magnifié certaines de mes nouvelles.
En tant qu’auteur, je ne détiens pas le savoir. J’essaie de rendre vivantes des histoires dans ton imaginaire. Toi, cher lecteur, tu as un vécu. Tu as également ta propre histoire qui peut entrer en résonnance aves mes nouvelles ou pas. C’est cela que je dois accepter.
PS: j’ai enfin reçu le projet de couverture de la part de mon éditeur. J’attends la version finale pour la partager avec toi. J’ai hâte de savoir ce que tu en penses.
Amitiés
Félix d’Arulines